Comment être psy aujourd’hui ?

La société évolue, la psychanalyse aussi

« Ce qu’il y a d’intéressant dans le passé ne signifie pas abandon de ce que les derniers développements de la psychologie comportent de bon et de valable » Sandor Ferenczi, 1932

Si Freud est « ouvreur de piste » par ses découvertes majeures, ne peut-il y avoir une évolution des approches de l’inconscient et de la situation analytique ?

Selon Martine Gercault, on ne fait aucun tort à la psychanalyse en lui accordant plus d’élasticité.

« Tout reste ouvert » écrivait Ferenczi, psychanalyste hongrois de la première heure, visionnaire, rebelle charismatique et sensible dont la vision holistique heurta ses confrères empêtrés dans des querelles de chapelle, lorsqu’il méditait sur la nécessité pour la technique analytique d’évoluer vers une psychanalyse élargie.

Moderniste avant l’heure, cet « enfant terrible de la psychanalyse » sut avec franchise, fraîcheur et élégance remettre en cause la posture de certains de ses contemporains réfugiés derrière une théorie omniprésente, les mettant à distance de l’alliance thérapeutique et de la technique à réviser en fonction des patients en souffrance.